Refrain

Tu veux la conquérir, tu t’prends pour Hannibal
Tu lui tiens compagnie, t’es son p’tit animal
Ça t’reste en travers d’la gorge comme des amygdales
T’es coincé, pour la vie, dans la zone amicale.
(x2)


Le Jules

Tu la regardes dans les yeux,
1, 2, 3 secondes au mieux,
Un bref regard de braise, et tu changes de sujet,
Ta première hypothèse : elle est ignifugée.
Lui déclarer ta flamme par télépathie,
T’aimerais tellement, mais, elle est partie, c’est trop tard.
Tu veux lui dire, mais ça sort pas.
Tu peux l’écrire, mais pas l’envoyer, c’est pire.
Tu peux faire de l'humour, la faire pisser de rire,
Mais s'il s'agit d'amour, tu bégaies, tu transpires !
La nuit, seul dans ton lit, tu rêves que tu l'attires,
Et par "que tu l'attires", j'veux dire que tu la tires !
Elle te dit que t’es un mec “comme ça”
Que c'est bien toi le plus gentil,
Souvent tu t'es demandé pourquoi
Elle ne sort qu'avec des abrutis !
T’es son ami, son confident,
T’es, de, moins en moins con-fi-ant.
Si proche, et si, loin d’elle en même temps…
Vous matez l’match mais ne compte pas, sur la troisième mi-temps ! Nan !

Refrain

Le Georges

Tu gardes son chat chaque fois qu’elle part en vacances,
Quand elle t’invite, t’arrives 30 minutes en avance,
Ses copines te répètent qu’un jour t’auras ta chance
T’aimerais tellement faire pencher la balance.
Tu te plies en quatre, en huit même
Chaque jour, y compris le week-end !
Quelque soit l’heure tu rappliques vite,
Rien n’est trop beau pour ta p’tite reine
Porter un truc lourd,
Réparer son four,
Télécharger des conneries
Et regarder des conneries.
Marre de vider la batterie de ton téléphone
Pour toujours l’entendre dire qu’elle est folle
De ne fréquenter qu’des charlots
De croire encore au prince charmant
... Un qui la rassure,
qui sait la comprendre,
qui a de la culture
bref, un qui te ressemble...

C’est sûr, ce soir, c’est le grand soir
Après deux ans passés dans l’noir
T’es dans la zone dangereuse
Tu sauras la rendre heureuse.
Dîner aux chandelles
Elle semble enchantée
Main sur l’omoplate
Elle aime te flatter
C’est le bon moment, elle rit à tes bons mots,
Quand soudain tu découvres qu’elle te croyait homo.

Refrain