J’ai souvent fini dans le mur, en ratant un virage. J’t’ai laissée monter dans ce bus, je suis resté sous l’orage. T’imagines pas ce que j’endure, en revoyant ton visage. J’aimerais l’enfoncer dans le mur... Mais j’viens de refaire la peinture… Oohhh, bébé… Je suis léger comme l’air ! J’ai cessé de m’en faire… Pour si peu... Depuis que... J’ai pris trente berges. Je ne gamberge plus, Je rattrape le temps perdu. J’ai vu les Enfers, comme Ulysse, et j’en suis revenu. Excité comme une vierge qui sort du couvent. J’débranche mon cœur, et j’me paie enfin du bon temps. Je laisse couler, j’me laisse porter par le courant. On verra bien demain ce qui m’attend au tournant. Refrain : On verra bien-hein, ce qui m’attend au tournant, De quoi demain, sera fait en attendant, Je, chante ce refrain, jusqu’à ce que tu m’entendes, Du soir au matin. Pour ça bébé j’ai tout mon temps. La vie n’est pas une course, Nan, je n’suis pas pressé d’arriver à la fin, tu sais… Regarde-les bien tous. Ils se poussent dans les allées des magasins, (Franchement…) Moi j’ai tout mon temps. J’avance lentement, Les mains dans les poches, Je sais que tu te caches. Où je me demande… J’ai regardé à gauche, j’ai regardé à droite. Tu n’y étais pas, mais ce n’est pas grave. Peut-être derrière la porte ? Peut-être sous la table ? T’étais ni sous le lit, ni soûle à la cave. Donc j’ai continué à chercher, Dans les buissons ou comme maître corbeau dans un arbre perché. Quand j’ai commencé à faire chier les voisins, j’ai fait mon sac et j’ai parcouru bien des vergers. De Tokyo à Miami, jusqu’au sommet des pyramides, J’ai pu faire ami-amie, mais aucune fois, je n’t’ai trouvée. Je garde quand même l’appétit, car, Je sais qu’il y a plus d’un poisson dans la mer. Ne dis pas de bêtises, le monde est trop petit pour qu’on ne se rencontre jamais.

J'ai le bout des doigts qui c-c-c-c-collent un peu, C'est la barbe à papa qu'on a partagé tous les deux, Elle a un T-shirt avec un lapin d'ssus, Pour lui mettre le grappin d'ssus, j'ai des trucs gras pleins d'sucre. Elle est, dure à pécho, comme une peluche dans une catch machine, J'ai du cash, et un flash de rhum dans la poche. Depuis le début on se cherche... On joue à "cache-cache" dans le palais du rire. On est d'plus en plus proches. On déambule dans les allées, Bras dessus / bras dessous, Pas déçu pour un sou. J'espère que j'ai fait ce qu'il fallait. Cette fille me "chamboule tout" ! À l'aveugle dans le train fantôme, comme dans "Tournez manège !" Le parfum de la friture embaume. On r'garde tomber la neige. Goûte ! Goûte ! À ma barbe à papa ! J’veux qu’tu goûtes, goûtes, à ma barbe à papa, Vas-y, goûte, goûte, à ma barbe à papa, J’veux qu’tu goûtes, goûtes, à ma barbe à papa ! Ça faisait des semaines que je rêvais d’Loren, Je rêvais d’l’emmener en tête à tête à la fête foraine, ouais... Une vraie petite pomme d’amour, mon cœur n’a fait qu’un tour, Tout en haut de la grande roue, je lui fais la cour. Le vent dans ses cheveux roux creuse de doux sillons, Leur parfum délicat efface celui des croustillons. Quelle douce vision, oooh... J’veux décrocher le ponpon ! Sous les néons roses, dans les effluves de bonbons. On s’fait du rentre-dedans dans les autos-tamponneuses, Sous les cris des enfants, je ne pense qu’à la rendre heureuse. Dans ce parc, elle et moi, tellement d’attraction. Le temps passe, je ne veux pas en perdre une fraction ! Pour un tour... pour un tour... pour un tour d’montagnes russes, Pour un jour... une semaine... pour un mois ou voire plus. Des sensations fortes, et qui ne s’arrêtent pas. Un pass à vie pour le bonheur, bébé, avec moi !

Oh j'étais tout secoué, Quand elle m'a appris la nouvelle, (Tout secoué) Moi qui pensais connaître tout d'elle... (Tout secoué) En même temps j'étais content pour elle, (Tout secoué) Moi je l'aurais mis à la poubelle ! Jamais j'n'avais vu de plus belle fille, Avant de voir sa jumelle ! Et quand elle m'ont fait signe de les suivre, J’en ai pas cru mes prunelles ! (Tout secoué) J'en ai recraché mon milkshake ! Quand elle m'a dit c'qu'elle avait gagné. Quand elle m'a dit qu'elle avait mis l'chèque, À la banque et qu'elle arrêtait de travailler ! Refrain Tout secoué, comme un Orangina ! Tout secoué, comme des maracas ! Tout secoué, comme un shake-shake-shaker ! Tout secoué, comme un chiff-chiff-chiffon ! Oh, j’étais tout secoué ! Quand elle a brandi un flingue, « J’vais te tuer si tu m’quittes », elle était dingue ! J’allais pourtant juste chercher des croissants, J’ai mis mon fut’ et j’suis parti en traçant. (Tout secoué) Entre nous deux le courant passait bien, (Tout secoué) C’était moi son petit électricien, (Tout secoué) Mais un jour quelle ne fut pas ma surprise ! (Tout secoué) Quand enfin je mis les doigts dans sa prise ! J’en aurais avalé mon sifflet, Si j’avais été arbitre de foot. Quand elle m’a avoué qu’elle kiffrait Être aspergée par des litres de foutre ! Refrain (Tout secoué) J'avais la bouche pleine de blinis, (Tout secoué) Quand elle m'a dit que c'était fini (Tout secoué) Le soir où je fêtais mon anniv (Tout secoué) Devant ma famille et mes amis ! J’voulais la surprendre, en rentrant plus tôt. Elle trouvait que j’passais ma vie au bureau J’ai acheté de la bouffe vietnamienne Et l'ai surprise la bouche déjà pleine ! (Tout secoué) Quand mon meilleur pote me l'a présentée, (Tout secoué) La première fois j'ai cru qu'il plaisantait, (Tout secoué) Elle était belle comme une Cadillac ! (Tout secoué) Oh j'étais près d'la crise cardiaque ! Elle m’a demandé de faire sa valise, Et d’appeler vite un taxi J’me suis dit « Ça sent le week-end à Venise » Oui mais avec... mon meilleur ami !

Garce, écoute-moi bien cette fois, Parce-que je ne le répèterai pas, C'que j'vais t'dire, je vais te l'dire en face : T'es qu'une vilaine fille. Garce. Au début j'ai cru à une farce, Une blague de mauvais goût, mais force, Est de constater que tout est fini, t'es qu'une vilaine fille. Alors, alors, alors efface, mon numéro d'ton répertoire, Je n'veux plus t'entendre ou te voir… T'es qu'une vilaine fille. Une vilaine fille. Et j'reste poli Molly, car je crois, qu'c'est pas très joli joli, C’que tu m'as fait là, hein ? On parle d'une fellation, Prodiguée dans les wc, d'un bar où je t'ai laissée, Avec mes potes du lycée, je suis profondément blessé ! Tu mériterais la fessée, mais t'as plus l'âge et t'aimerais trop ça. Ha, j'suis vexé… Nous deux ça allait bien… Demain ç'aurait fait 3 mois, mais ça fait quand même 3 fois ! Refrain : T'es qu'une vilaine fille ! Vilaine fille ! (x3) Tu m'as laissé, tu m'as vexé, tu m'as blessé, tué, tu n'es qu'une... (bis) Indécise, tu m’as pris pour un imbécile. Ah décidément, j’étais bien docile ! Je rampais... Je campais. Sous ta fenêtre, je chantais ! Et je voyais ces types qui entraient, Tous les jours chez toi et qui me hantaient. Je savais bien que tu mentais, Qu’ils venaient pas pour réparer ton antenne ! Et j’m’entêtais, je m’endettais, Pour t’offrir c’que tu demandais. T’es la meilleure pour me manipuler : Un sourire et je capitulais. Alors je fermais les yeux, je me leurrais, Franchement, je pensais devenir fou ! J’attendais mon heure, je pleurais. Si seulement j’avais pu aussi devenir sourd ! Car les cris, que j’entendais si bien… Ça v’nait pas d’une scène de film, non… Ni d’un match de tennis féminin. T’étais vraiment, t’étais vraiment une vilaine fille !

Bébé, c’est maintenant ou jamais. Des occasions, y en a qu’une, comme pour Anakin et Padmé. Non, y a pas d’mais, oui, j’admets, je suis exigeant, mais c’est évident ! Dans ma tête c’est le printemps ; dans mon coeur c’est le mois d’mai. Ils sont derrière nous nos vingt ans. Regarde-les tranquillement, je les ai vus qui s’éloignaient ! Hey, hey, la vie dure un instant, à peine. Toutes les roses finissent un jour dans la benne. Rappelle-t’en quand tu seras vieille. Demain n’est pas si loin, on est déjà la veille. Les rides se ramènent vite... Sur les rêves que t’avais quand t’étais p’tite. Même les princes vieillissent, et finissent sur un trône à Memphis. Allez, lance-toi ! Montre-lui c'que tu ressens pour elle, On n'a pas encore inventé le voyage temporel, Fini l'hésitation, remets-toi en selle, Bonjour l'équitation avec la demoiselle ! Hey, ta chance faut la saisir, mon pote, Que la danse et le désir t'emportent. Que la force soit avec toi ! Va la voir, va lui dire "Danse avec moi" Oh oh, il est d'jà trop tard moins dix, Avant qu'elle se barre avec un tocard loin d'ici. Plus t'attends et plus tes chances s'amoindrissent, Si, tu la laisses s'en aller, mec, elle va s'en aller ! Ton cœur va s'emballer, mais il sera trop tard, Elle est partie s'faire empaler par un motard ! C'est violent mais c'est les règles du jeu, Et si tu veux savoir, le tout c'est de savoir c'que tu veux !